Aujourd'hui, j'ne vous présente, forcément que le Japon, même si les autres sujets sont aussi intéressants...
Tout ce dont vous avez rêvé de connaître sur l'art culinaire japonais : des sushi, des ramens, des bento...
Partez à la découverte d'une culture, dans laquelle la précision, le soin et la minutie tiennent une place prépondérante !
Voici le résumé, copié directement sur le site de FRANCE 5.
"LE RÉSUMÉ :
Le Japon est une terre de créativité et d'expérimentation où l'exigence de qualité se retrouve dans la nourriture : une obsession pour ce pays où la beauté est partout et où la cuisine est un art.
Ici, la nourriture est traitée avec ingéniosité et inventivité que ce soit dans la plus humble cuisine ou dans le plus grand restaurant, révélant l'esprit japonais, transformant l'ordinaire en extraordinaire. "
Pour ceux qui ont raté l'excellent reportage rediffusé ce mois-ci (19/07/2012)...
Voici la bande annonce (histoire de donner bien envie de regarder la reportage en intégralité !):
Et voilà la ptite vidéo
Influencée par toutes les cuisines du monde, la cuisine japonaise est une cuisine jouissive, qui au delà d'être un moment de fête et de convivialité, contribue à un monde meilleur. Une cuisine en constante évolution qui grâce à sa beauté et à sa recherche de la perfection a fait de la gastronomie japonaise un art national connu dans le monde entier. Un reportage en 5 partie qui met l'accent sur ce perfectionnisme obsessionnel en nous faisant partager via l'écran la beauté et la fraîcheur des produits... On s'y croit presque entrain de déguster des plats qui font tous plus envie les uns que les autres...
Une 1ère partie sur le roi des mets : les sushi...
Les sushi sont la partie de la cuisine japonaise la plus connue et la plus reconnue dans le monde... Qui ne connait pas cette ptite boulettes de riz recouverte de poissons crus ? Ici on nous présente le marché aux poissons de Tsukiji, marché de la métropole de Tokyo où tous les plus grands restaurants viennent s'approvisionner. On entend la chanson des "enchéristes" qui achètent le poisson, surtout du thon rouge qui est et restera longtemps le roi des poissons...
On nous explique aussi que le sushi n'a pas toujours été ce qu'il est aujourd'hui et que la cuisine japonaise bien qu'emprunte de traditions sait se moderniser. Ainsi le sushi à l'origine (14ème siècle) était fait à base de poissons fermentés (seule possibilité de conservation à cette époque), il portait alors le nom de funazushi (le poisson cru est entassés dans le sel pendant un an, puis séché avant d'être consommé sur la boulette de riz).
Enfin, est abordé un thème recurrent tout au long du reportage : le kodawari. Ce terme est à lui tout seul la perfection... On choisi les meilleurs ingrédients, on les découpe de la façon la plus adéquate, en respectant l'aliment, et enfin on le présente et on le déguste en prenant son temps et le savourant.
La 2ème partie (12:30) met à l'honneur les ramen...
Nouilles importées à l'origine par la Chine, elle est aujourd'hui complète japonaise... Il existe en effet 80.000 restaurants à travers tout le pays. Il s'en consomme n'importe quand, n'importe où... En 1958, Momokuku Ando révolutionne les ramen. Né à Chiayi, dans la province de Taïwan alors que cette île fait encore partie de l’Empire japonais, il invente les nouilles instantanées. Depuis, les ramen sont consommées dans le monde entier ! Chaque pays les cuisine à son goût, on peut ainsi trouver des ramen à la bolognaise, mais aussi comme en Europe des ramen plus courtes qui s'adaptent parfaitement à nos cuillère à soupe. Les ramen sont même parties dans l'espace pour accompagner l'astronaute japonais qui a voyagé sur Discovery. Un chef américain qui a ouvert un resto au Japon, nous est aussi présenté...
La 3ème partie est celle qui nous intéressera le plus ici sur "http://mapassionbento.blogspot.fr" : les bento.
La partie la plus importante de ce 3ème volet traite des ekibento (ekiben) mais on entrevoit également les bento préparés par les mamans pour leurs enfants...
Les ekibento de eki (gare) et bah bento... ils portent bien leur nom : il s'agit des bento que l'on achète dans les gares pour les déguster dans les trains. Il est en vente en gare, sur les quais et à bord des trains longue distance et des shinkansen. L'ekiben est un plat individuel prêt à l'emploi généralement accompagné de riz, de légumes et de poisson, porc ou poulet mariné. Tous offrent des produits régionaux de qualité, cuisinés le jour même, pour un coût relativement bas : entre 700 et 1200 yen. L'ekiben se déguste généralement froid. Chaque ekiben est spécifique à une gare.
Parmi les centaines de variétés, il existe 3 ekiben particulièrement populaires :
1. Toge no kamameshi : ekiben servi dans un plat en faïence composé de poulet, de riz et de légumes (gare de yokokawa - ligne de Shin etsu)
2. Masu no sushi : Sushi de truites enroulés dans des feuilles de bambous et disposés dans une boite en bois de cèdre (gare de Toyama - ligne de Hokuriku)
3. Ika meshi : Calamar à la sauce aigre-douce garnie de riz
(gare de Mori - ligne de Hakodate )
Dans le reportage, il est bien expliqué que pour rejoindre Tokyo où ils travaillent, les salarymen passent parfois plusieurs heures dans les trains, aussi sont-ils contents de pouvoir déguster un bento, quand le train n'est pas trop bondé. En effet, le bento rend le trajet moins pénible. Certains voyageurs font même des détour pour passer par la gare que fait les meilleurs bento. Il y a du choix, ils sont diversifiés, équilibrés, appétissants, amusants, et sein.
Comme indiqué dans le reportage certains bento ont une signification plus profonde, le "bento de l'amour". Préparé à la maison, il montre l'affection de celui qui le prépare pour celui ou celle qui va le déguster. Souvent préparé par la maman pour ses enfants, le bento incarne la tendresse de la mère, il est le symbole de l'amour maternelle.
La 4ème partie s'attache au boeuf japonais, bête de concours mais surtout viande extraordinaire.
Cette partie commence par nous présenter un art tout particulier, celui des aliments en plastique. Au Japon, il y en a partout, dès qu'on se promène et qu'on passe devant un restaurant on en voit : ils représentent les plats à déguster ou servent de décoration... Toujours est-il qu'ils nous permettent à nous, étranger, ne parlant pas la langue, de montrer ce que l'on souhaite manger. Impressionnant de réalisme, ces objets en plastiques sont donc indissociable de la restauration au Japon, on y trouve des spaghetti pendus à une fourchette qui semble voler, des bento, des plats en sauce, des coupes de glaces... J'vais essayer de trouver une photo d'un de mes précédents voyages et la mettrait en fin de l'article. Certains collectionnent également ces objets...
Tout ça pour nous annoncer un sujet tout aussi important le boeuf Wagyu. Au dire du reportage (j'n'en ait jamais mangé), c'est une viande savoureuse alliant élégamment le gras et les fibres (un équilibre parfait). Cette viande, typiquement japonaise, n'est consommé que depuis le 19ème siècle date à laquelle la loi bouddhique qui interdisait aux japonais de consommer de la viande a été abolie.
En tout cas, les éleveurs sont fiers de nous montrer leurs bêtes. Ils prennent soin d'elles et les respectent qu'elles finissent à l’abattoir ou en bête de concours.
Magnifique, lavée, lustrée, peignée, coiffée, taillée, la bête est docile.
Enfin la 5ème partie nous présente la cuisine Kaizeki représenté ici par un chef (M. MURATA) qui excelle dans cet art et exerce à Kyoto.
Cette cuisine incarne la tradition zen... La vie est éphémère, en constante évolution et il faut en profiter chaque jour... Une sorte de CARPE DIEM ! LE chef cuisine en fonction de son inspiration du moment avec des produits de saison ultra frais et cultivé à point. C'est un travail de titan, sa carte change entièrement tous les 15 jours pour s'adapter au plus près à la nature, aux saisons, aux produits disponibles. Toutes ces contraintes ne l'empêchent aucunement de créer des plats magnifiques et qui semblent délicieux.
Pour conclure, le reportage revient sur les moments forts. La cuisine japonaise célèbre la vie, et est le symbole du perfectionnisme absolu. Derrière chaque geste se cache une attention particulière dédiée à celui qui va déguster le plat. Cette cuisine à tout bêtement une âme.
Comme promis plus haut dans le post : photos de devantures de restaurants avec les fameux produits en plastique :
Voici la bande annonce (histoire de donner bien envie de regarder la reportage en intégralité !):
Influencée par toutes les cuisines du monde, la cuisine japonaise est une cuisine jouissive, qui au delà d'être un moment de fête et de convivialité, contribue à un monde meilleur. Une cuisine en constante évolution qui grâce à sa beauté et à sa recherche de la perfection a fait de la gastronomie japonaise un art national connu dans le monde entier. Un reportage en 5 partie qui met l'accent sur ce perfectionnisme obsessionnel en nous faisant partager via l'écran la beauté et la fraîcheur des produits... On s'y croit presque entrain de déguster des plats qui font tous plus envie les uns que les autres...
Une 1ère partie sur le roi des mets : les sushi...
Les sushi sont la partie de la cuisine japonaise la plus connue et la plus reconnue dans le monde... Qui ne connait pas cette ptite boulettes de riz recouverte de poissons crus ? Ici on nous présente le marché aux poissons de Tsukiji, marché de la métropole de Tokyo où tous les plus grands restaurants viennent s'approvisionner. On entend la chanson des "enchéristes" qui achètent le poisson, surtout du thon rouge qui est et restera longtemps le roi des poissons...
On nous explique aussi que le sushi n'a pas toujours été ce qu'il est aujourd'hui et que la cuisine japonaise bien qu'emprunte de traditions sait se moderniser. Ainsi le sushi à l'origine (14ème siècle) était fait à base de poissons fermentés (seule possibilité de conservation à cette époque), il portait alors le nom de funazushi (le poisson cru est entassés dans le sel pendant un an, puis séché avant d'être consommé sur la boulette de riz).
Enfin, est abordé un thème recurrent tout au long du reportage : le kodawari. Ce terme est à lui tout seul la perfection... On choisi les meilleurs ingrédients, on les découpe de la façon la plus adéquate, en respectant l'aliment, et enfin on le présente et on le déguste en prenant son temps et le savourant.
La 2ème partie (12:30) met à l'honneur les ramen...
Nouilles importées à l'origine par la Chine, elle est aujourd'hui complète japonaise... Il existe en effet 80.000 restaurants à travers tout le pays. Il s'en consomme n'importe quand, n'importe où... En 1958, Momokuku Ando révolutionne les ramen. Né à Chiayi, dans la province de Taïwan alors que cette île fait encore partie de l’Empire japonais, il invente les nouilles instantanées. Depuis, les ramen sont consommées dans le monde entier ! Chaque pays les cuisine à son goût, on peut ainsi trouver des ramen à la bolognaise, mais aussi comme en Europe des ramen plus courtes qui s'adaptent parfaitement à nos cuillère à soupe. Les ramen sont même parties dans l'espace pour accompagner l'astronaute japonais qui a voyagé sur Discovery. Un chef américain qui a ouvert un resto au Japon, nous est aussi présenté...
La 3ème partie est celle qui nous intéressera le plus ici sur "http://mapassionbento.blogspot.fr" : les bento.
La partie la plus importante de ce 3ème volet traite des ekibento (ekiben) mais on entrevoit également les bento préparés par les mamans pour leurs enfants...
Les ekibento de eki (gare) et bah bento... ils portent bien leur nom : il s'agit des bento que l'on achète dans les gares pour les déguster dans les trains. Il est en vente en gare, sur les quais et à bord des trains longue distance et des shinkansen. L'ekiben est un plat individuel prêt à l'emploi généralement accompagné de riz, de légumes et de poisson, porc ou poulet mariné. Tous offrent des produits régionaux de qualité, cuisinés le jour même, pour un coût relativement bas : entre 700 et 1200 yen. L'ekiben se déguste généralement froid. Chaque ekiben est spécifique à une gare.
Parmi les centaines de variétés, il existe 3 ekiben particulièrement populaires :
1. Toge no kamameshi : ekiben servi dans un plat en faïence composé de poulet, de riz et de légumes (gare de yokokawa - ligne de Shin etsu)
2. Masu no sushi : Sushi de truites enroulés dans des feuilles de bambous et disposés dans une boite en bois de cèdre (gare de Toyama - ligne de Hokuriku)
3. Ika meshi : Calamar à la sauce aigre-douce garnie de riz
(gare de Mori - ligne de Hakodate )
Dans le reportage, il est bien expliqué que pour rejoindre Tokyo où ils travaillent, les salarymen passent parfois plusieurs heures dans les trains, aussi sont-ils contents de pouvoir déguster un bento, quand le train n'est pas trop bondé. En effet, le bento rend le trajet moins pénible. Certains voyageurs font même des détour pour passer par la gare que fait les meilleurs bento. Il y a du choix, ils sont diversifiés, équilibrés, appétissants, amusants, et sein.
Comme indiqué dans le reportage certains bento ont une signification plus profonde, le "bento de l'amour". Préparé à la maison, il montre l'affection de celui qui le prépare pour celui ou celle qui va le déguster. Souvent préparé par la maman pour ses enfants, le bento incarne la tendresse de la mère, il est le symbole de l'amour maternelle.
La 4ème partie s'attache au boeuf japonais, bête de concours mais surtout viande extraordinaire.
Cette partie commence par nous présenter un art tout particulier, celui des aliments en plastique. Au Japon, il y en a partout, dès qu'on se promène et qu'on passe devant un restaurant on en voit : ils représentent les plats à déguster ou servent de décoration... Toujours est-il qu'ils nous permettent à nous, étranger, ne parlant pas la langue, de montrer ce que l'on souhaite manger. Impressionnant de réalisme, ces objets en plastiques sont donc indissociable de la restauration au Japon, on y trouve des spaghetti pendus à une fourchette qui semble voler, des bento, des plats en sauce, des coupes de glaces... J'vais essayer de trouver une photo d'un de mes précédents voyages et la mettrait en fin de l'article. Certains collectionnent également ces objets...
Tout ça pour nous annoncer un sujet tout aussi important le boeuf Wagyu. Au dire du reportage (j'n'en ait jamais mangé), c'est une viande savoureuse alliant élégamment le gras et les fibres (un équilibre parfait). Cette viande, typiquement japonaise, n'est consommé que depuis le 19ème siècle date à laquelle la loi bouddhique qui interdisait aux japonais de consommer de la viande a été abolie.
En tout cas, les éleveurs sont fiers de nous montrer leurs bêtes. Ils prennent soin d'elles et les respectent qu'elles finissent à l’abattoir ou en bête de concours.
Magnifique, lavée, lustrée, peignée, coiffée, taillée, la bête est docile.
Enfin la 5ème partie nous présente la cuisine Kaizeki représenté ici par un chef (M. MURATA) qui excelle dans cet art et exerce à Kyoto.
Cette cuisine incarne la tradition zen... La vie est éphémère, en constante évolution et il faut en profiter chaque jour... Une sorte de CARPE DIEM ! LE chef cuisine en fonction de son inspiration du moment avec des produits de saison ultra frais et cultivé à point. C'est un travail de titan, sa carte change entièrement tous les 15 jours pour s'adapter au plus près à la nature, aux saisons, aux produits disponibles. Toutes ces contraintes ne l'empêchent aucunement de créer des plats magnifiques et qui semblent délicieux.
Pour conclure, le reportage revient sur les moments forts. La cuisine japonaise célèbre la vie, et est le symbole du perfectionnisme absolu. Derrière chaque geste se cache une attention particulière dédiée à celui qui va déguster le plat. Cette cuisine à tout bêtement une âme.
Comme promis plus haut dans le post : photos de devantures de restaurants avec les fameux produits en plastique :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Attention passé 2 jours de publication, le commentaire sera modéré avant son affichage... Merci de votre compréhension !